lundi 25 janvier 2010

Canada démocratique

Le parlement canadien est prorogé jusqu'en mars. Nous vivons dans un pays "démocratique"; c'est à dire qu'au Canada, nous avons l'opportunité de choisir notre dictateur.

samedi 23 janvier 2010

Des affaires qu'on entend de même...

Entendu hier midi, à la table d'à côté, au resto:

-"Tsé, à Haïti, même si on leur envoyait de la moulée pour les chats, ça pourrait les aider..."

-"On pourrait même leur envoyer le chat, ça serait pas pire aussi..."

Ici, nous sommes des nantis. On paye pour la moulée des chats et des chiens. Ils sont presque aussi importants que les humains eux-mêmes. À Haïti, en ce moment, les gens n'ont rien d'autre que l'aide internationale qui tente de s'organiser. On compte les morts, on enterre, on erre. On bouffe ce qui traîne ça et là. On n'a pas d'eau, on crève.

Ici, on s'achète des chips, on bouffe du McDo, on paye pour des limes à ongles, pour des babioles au Dollarama... Tout ça me donne vraiment la nausée.

lundi 18 janvier 2010

Dany Laferrière

Plusieurs personnes ont questionné le fait que Dany Laferrière soit revenu si rapidement au Canada après le séisme qui a touché Port-au-Prince, le 12 janvier. Vendredi dernier, Dany Laferrière a accordé, de Montréal, une entrevue au Journal Le Monde. Pour une fois, l'information qui y est relatée fait part tant des raisons qui ont motivé Laferrière à revenir rapidement à Montréal, que de la situation telle qu'il l'a vécue lui-même. Personnellement, j'ai trouvé ça intéressant, bien écrit et dénué du trop plein sensationnaliste dont on nous affuble depuis le 12 janvier. Alors, voici l'intégrale de l'entrevue.


"Romancier récompensé à l'automne 2009 par le prix Médicis pour L'Enigme du retour (Grasset), Dany Laferrière faisait partie des écrivains invités au festival Etonnants Voyageurs en Haïti, qui devait avoir lieu à Port-au-Prince du 14 au 21 janvier. Après plusieurs jours passés dans la capitale haïtienne, de retour à Montréal, où il réside depuis de longues années, il nous a accordé, vendredi 15 janvier, un entretien.

Où étiez-vous lorsque le séisme s'est produit ?

J'étais à l'Hôtel Karibé, qui se situe à Pétionville, en compagnie de l'éditeur Rodney Saint-Eloi. Il venait juste d'arriver et voulait aller dans sa chambre. Comme j'avais faim, je l'ai entraîné au restaurant et cela l'a peut-être sauvé… Nous étions donc en train de dîner lorsque nous avons entendu un bruit très fort. Dans un premier temps, j'ai pensé que c'était une explosion qui venait des cuisines, puis ensuite j'ai compris qu'il s'agissait d'un tremblement de terre. Je suis aussitôt sorti dans la cour et me suis couché par terre. Il y a eu soixante secondes interminables où j'ai eu l'impression que ça allait non seulement jamais finir, mais que le sol pouvait s'ouvrir. C'est énorme. On a le sentiment que la terre devient une feuille de papier. Il n'y plus de densité, vous ne sentez plus rien, le sol est totalement mou.

Et après ces soixante secondes ?

Nous nous sommes relevés et nous nous sommes dit qu'il fallait s'éloigner de l'hôtel, qui est un bâtiment assez haut, donc peu sûr. Nous sommes alors descendus vers le terrain de tennis, où tout le monde s'est regroupé. Deux ou trois minutes plus tard, nous avons commencé à entendre des cris… Près de l'hôtel, où il n'y avait que peu de dégâts, il y a, dans la cour, de petits immeubles où les gens vivent à l'année. Tous étaient effondrés. On a dénombré neuf morts. Alors qu'on redoutait d'autres secousses, des personnes se sont levées pour commencer à porter secours.

Un énorme silence est tombé sur la ville. Personne ne bougeait ou presque. Chacun essayait d'imaginer où pouvaient se trouver ses proches. Car lorsque le séisme s'est produit, mardi 12 janvier, Port-au-Prince était en plein mouvement. A 16heures, les élèves traînent encore après les cours. C'est le moment où les gens font leurs dernières courses avant de rentrer et où il y a des embouteillages. Une heure d'éclatement total de la société, d'éparpillement. Entre 15 et 16heures, vous savez où se trouvent vos proches mais pas à 16h50. L'angoisse était totale. Elle a créé un silence étourdissant qui a duré des heures. Ensuite, on a commencé à rechercher les gens. Nous sommes retournés à l'hôtel et, grâce à la radio américaine et au bouche-à-oreille, on a appris que le palais présidentiel s'était effondré mais que le président Préval était sauf. Mais personne autourde nous n'avait de nouvelles de sa famille.

Comment en avez-vous eu ?

Grâce à mon ami, le romancier Lyonel Trouillot, admirable. Bien qu'il ait des difficultés pour marcher, il est venu à pied jusqu'à l'hôtel. Nous étions sur le terrain de tennis, il ne nous a pas vus. Il est revenu le lendemain en voiture pour m'emmener chez ma mère. Après quoi, nous sommes passés voir le grand Frankétienne [dramaturge et écrivain], qui avait sa maison fissurée et qui était en larmes. Juste avant le séisme, il répétait le solo d'une de ses pièces de théâtre qui évoque un tremblement de terre à Port-au-Prince. Il m'a dit: "On ne peut plus jouer cette pièce."

Je lui ai répondu: "Ne laisse pas tomber, c'est la culture qui nous sauvera. Fais ce que tu sais faire." Ce tremblement de terre est un événement tragique, mais la culture, c'est ce qui structure ce pays. Je l'ai incité à sortir en lui disant que les gens avaient besoin de le voir. Lorsque les repères physiques tombent, il reste les repères humains. Frankétienne, cet immense artiste, est une métaphore de Port-au-Prince. Il fallait qu'il sorte de chez lui. En me rendant chez ma mère, j'étais angoissé car j'ai vu des immeubles en apparence solides totalement détruits, et aussi d'innombrables victimes.

Même à Pétionville, moins touchée ?

Oui, beaucoup. J'ai commencé à les compter, puis j'ai cessé… C'étaient des piles de corps que les gens disposaient avec soin, le long des routes, en les couvrant d'un drap ou d'un tissu. Après le temps de silence et d'angoisse, les gens ont commencé à sortir et à s'organiser, à colmater leurs maisons. Car ce qui a sauvé cette ville c'est l'énergie des plus pauvres. Pour aider, pour aller chercher à manger, tous ces gens ont créé une grande énergie dans toute la ville. Ils ont donné l'impression que la ville était vivante. Sans eux, Port-au-Prince serait restée une ville morte, car les gens qui ont de quoi vivre sont restés chez eux pour la plupart.

C'est pour témoigner de cette énergie que vous êtes rentré ?

En effet, mais pas seulement. Lorsque l'ambassade du Canada m'a proposé d'embarquer vendredi, j'ai accepté car je craignais que cette catastrophe ne provoque un discours très stéréotypé. Il faut cesser d'employer ce terme de malédiction. C'est un mot insultant qui sous-entend qu'Haïti a fait quelque chose de mal et qu'il le paye.

C'est un mot qui ne veut rien dire scientifiquement. On a subi des cyclones, pour des raisons précises, il n'y a pas eu de tremblement de terre d'une telle magnitude depuis deux cents ans. Si c'était une malédiction, alors il faudrait dire aussi que la Californie ou le Japon sont maudits. Passe encore que des télévangélistes américains prétendent que les Haïtiens ont passé un pacte avec le diable, mais pas les médias… Ils feraient mieux de parler de cette énergie incroyable que j'ai vue, de ces hommes et de ces femmes qui, avec courage et dignité, s'entraident. Bien que la ville soit en partie détruite et que l'Etat soit décapité, les gens restent, travaillent et vivent. Alors de grâce, cessez d'employer le terme de malédiction, Haïti n'a rien fait, ne paye rien, c'est une catastrophe qui pourrait arriver n'importe où.

Il y a une autre expression qu'il faudrait cesser d'employer à tort et à travers, c'est celle de pillage. Quand les gens, au péril de leur vie, vont dans les décombres chercher de quoi boire et se nourrir avant que des grues ne viennent tout raser, cela ne s'apparente pas à du pillage mais à de la survie. Il y aura sans doute du pillage plus tard, car toute ville de deux millions d'habitants possède son quota de bandits, mais jusqu'ici ce que j'ai vu ce ne sont que des gens qui font ce qu'ils peuvent pour survivre.

Comment est perçue la mobilisation internationale ?

Les gens sentent que cette fois, cette aide est sérieuse, que ce n'est pas un geste théâtral comme cela a pu se produire par le passé. On perçoit que les gouvernements étrangers veulent vraiment faire quelque pour chose pour Haïti, et aussi que dans le pays personne ne veut détourner cette aide. Car ce qui vient de se produire est bien trop grave. Il y a tant à faire, à commencer par ramasser les morts. Cela prendra sans doute plusieurs semaines. Ensuite, il faudra déblayer toute la ville pour éviter les épidémies. Mais le problème numéro un, c'est l'eau, car à Port-au-Prince, elle est polluée. Habituellement, on la fait bouillir pour la boire, mais il n'y a plus de gaz.

Les Haïtiens espèrent beaucoup de la communauté internationale. Si des choses sont décidées à un très haut niveau, dans le cadre d'un vaste plan de reconstruction, alors les Haïtiens sont prêts à accepter cette dernière souffrance. La représentation de l'Etat, à travers le gouvernement décimé, étant touchée, c'est le moment d'aller droit vers le peuple et de faire enfin quelque chose d'audacieux pour ce pays."


Propos recueillis par Christine Rousseau, Journal Le Monde, 15 janvier 2010 (publié le 16 janvier)

samedi 16 janvier 2010

Les crises sont gérées différemment

La crise financière 2008-2009 a donné lieu à de nombreuses interventions de différents pays. Aux USA, plus de mille milliards de dollars ont été investis dans les banques, dans les compagnies manufacturières d’automobiles et dans différents secteurs industriels pour sauver l’économie… Par extension, il s’agissait de sauver le pays et ses habitants d’un marasme pressenti. Pensons-y bien, mille milliards pour sauver des institutions, pour maintenir une économie basée sur des artifices, pour sauver un système inéquitable qui est basé sur l’écart entre les situations des gens… 1 000 000 000 000 $ !

Depuis mardi, l’épouvantable séisme qui a ravagé une bonne partie du territoire haïtien suscite la réflexion parmi bon nombre. Depuis quelques jours, dans de nombreuses tribunes, il est question d’aller au-delà de l’aide de crise pour ce pays. On parle de mettre en place l’équivalent du plan Marshall qui avait permis de soutenir les efforts de reconstruction de l’Europe après la fin de la seconde guerre. Soit, mais pour l’instant, il est question, dans la situation de sauvetage à Haïti d’amasser environ 1 milliard $ d’aide humanitaire… d’un côté, 1 milliard pour sauver du monde et de l’autre, 1 000 milliards pour sauver des banques et des compagnies… Est-ce que ça ne semble pas disproportionné?

Je ne suis pas un expert, mais personnellement, je ne comprend absolument pas la logique qui sous-tend cet écart… Le « système » serait donc devenu plus important que la vie des gens? Je veux bien croire qu’un crash économique aurait des impacts importants sur l’organisation sociale comme ça avait été le cas dans les années 30. Oui, ça avait causé des suicides et des dislocations importantes dans la vie de plusieurs, c’est vrai. Mais que dire de la situation actuelle en Haïti? Que dire aussi des milliards qui s’engouffrent en Afghanistan, en Irak et ailleurs sous prétextes de terrorisme etc…

Le monde est vraiment malade. Les valeurs ne sont plus à la bonne place, la barque prend l’eau à une vitesse folle et on continue à ramer à contre-courant…

Non, je ne suis pas en train de perdre la raison, entraîné dans la foulée du délire médiatique entourant la crise haïtienne. Je me pose simplement des questions quant aux priorités des gouvernements et de nos dirigeants. Il sert à qui ce foutu système pour lequel on est prêts à consentir autant d’efforts et d’argent? S’il y avait du pétrole en Haïti, laisserions-nous ainsi aller les choses? Pas certain…

Bon, je ferme ma gueule. Ça n’a aucune importance dans le fond…

mercredi 13 janvier 2010

Deux courts mots concernant Haïti

Méfiez-vous de la rapace humaine

J’apprends, moins de 16 heures après la catastrophe qui a touché Haïti, que des gens sans scrupules font de la sollicitation afin d’amasser de l’argent pour de l’aide humanitaire… On demande de l’argent seulement, de l’argent comptant seulement, on offre d’aller le chercher immédiatement et directement à domicile, etc… Oui! Moins de 16 heures après le séisme!

Naturellement, vous aurez compris qu’il s’agit d’arnaques. J’ai toujours de la difficulté à m’avouer que la misère des uns peut servir de prétexte à l’exercice de la malhonnêteté des autres. La terre n’a pas fini de trembler à Haïti que déjà les terroristes humanitaires sévissent. C’est vraiment merdique et ça me donne envie de vomir.

Si vous désirez aider un tant soit peu le peuple Haïtien dans la situation actuelle, svp, faites-le via des organisations reconnues et organisées; je pense à la Croix-rouge ou à OXFAM… Il y a aussi certainement d’autres organisations du genre qui vont mettre en œuvre des missions d’aide vers ce pays. Méfiez-vous des arnaqueurs et des rapaces…

Hispanola : une île deux moitiés…

À chaque fois qu’une catastrophe touche Haïti, je ne peux m’empêcher à l’incroyable dichotomie qui caractérise les deux moitiés de l’île d’Hispanola… Cette île, longue d’à peine 650 Km d’est en ouest est séparée en deux : Haïti à l’ouest et la République Dominicaine à l’est.

Je me demande tout le temps comment il se fait qu’Haïti est toujours davantage touché que la République Dominicaine? Comment il se fait que la République Dominicaine, malgré sa similitude d’avec l’autre moitié de l’île parvient à s’organiser et à maintenir un certain ordre, une certaine paix sociale? Pourquoi n’y parvient-on simplement pas à Haïti?

Haïti serait damné? Haïti ne parvient pas à se sortir de ses hantises, de son histoire trouble à tous les plans, de ses démons…

Je ne peux faire autrement que de transposer cette situation à l’humain lui-même… Il y a d’un côté les nantis, d’un autre côté les miséreux. Les génétiquement bons et les tarés. Les « organisés » et les « désorganisés ». Je ne peux m’empêcher de penser à l’injustice intrinsèque de ce monde dans lequel nous vivons.

mardi 12 janvier 2010

Inquiet... Mais les nouvelles sont bonnes!

Bon, tout le monde sait maintenant qu'il y a eu un fort tremblement de terre en Haïti (pour Guy Vandal, c'était ça la nouvelle de ce début d'année).

Pour les personnes qui ont lu mes billets concernant la République Dominicaine, vous aurez deviné que je me suis inquiété pour ma famille, là-bas. Aussitôt que j'ai su, j'ai posté une demande d'infos à Guillermo, à Jarabacoa. Je suis inquiet dans la vie... (SVP, considérez mon espagnol de la même façon que vous considérez le français de Guillermo)...


Guillermo,

Je suis inquiet... Avez-vous eu vous aussi le tremblement de terre de Haïti.
Como esta la Isla de Hispanola???
Je pense à vous...

Sa réponse:


"...Merci pour penser a nous tous ici. Le tremblement de terre
seulement a fait beaucoup de probleme, mort, brise maison, etc en Haiti, pas ici en Republique Dominicaine, Mais pendant, ici on sentir tres fort le tremblement aussi.


Mais, tranquil...nous allons tous bien ici chez moi et toute
ma famillie (chez ma mere, mers freres....et la famillie de Elvira
aussi)


Mais en tous cas....MERCI DU COEUR............!!!"

Maintenant vous savez tout des liens qui m'unissent à Guillermo, Elvira, Paul, Patricia, Guillel... Il s'agit de ma famille Dominicaine.

Ils sont sains et saufs. C'est ça l'important.

Au-delà de ces liens très très proches que j'ai, c'est important de penser à la détresse des gens d'Haïti qui vivent encore une autre catastrophe. Actuellement, il est difficile d'avoir des "vraies" nouvelles de là-bas, les communications sont rompues. Ce peuple en détresse aura besoin de bien plus que ce que les gouvernements et les multinationales pourront leur offrir. Mais qu'est-ce que je pourrais bien leur offrir...


dimanche 10 janvier 2010

Gérard m'en vu ça...

Je n'avais pas mon appareil photo, dommage...

Deux loutres sorties d'un "trou chaud" sur le bord de la rivière, regarder deux motoneiges passer... Tranquilement, comme ça, l'air de rien, retourner s'amuser et replonger...

Hey! Le monde est fucké.

Sait-on si les loutres, dans leur monde à elles, n'ont pas un canal télé "Aqua-national geographic's" avec une émission inédite sur les humains qui vivent en bordure de plans d'eau?

"La famille Day"? The "Day after"? "The Doris Day show"? "Another Day"? "The last Day"? "Fanfan Dayday"? "L'enfer débriDay"?

On ne peut savoir où s'arrêtera la télé-réalité.

mercredi 6 janvier 2010

Méchant début d'année!

J'espère que ça ne sera pas comme ça toute l'année sinon le Québec va se vider!

***

Là, c'est Bruno Roy qui vient de tirer sa révérence. On savait qu'il était malade et que le décès récent de Gilles Carle l'avait éprouvé. Je n'ai lu qu'un seul de ses livres, un récent: "L'Osstidcho ou le désordre libérateur". Peu importe, ce qui m'attriste, c'est de perdre encore un penseur artiste.

C'est qui le prochain?

J'm'excuse, je suis "dark" de ce temps-là...

lundi 4 janvier 2010

Lhasa de Sela 1972-2010

Une grande chanteuse d'émotions a quitté ce côté-ci de la médaille samedi. Lhasa de Sela a été emportée par un cancer contre lequel elle luttait depuis deux ans.

J'avais eu la chance de rencontrer cette femme toute menue il y a une dizaine d'années lors d'un souper d'amis organisé à la hâte dans un appartement, Place du marché des Capucins à Marseille. C'était une personne attachante et tellement pleine d'émotions qu'il était impossible de ne pas l'écouter lorsqu'elle parlait. Imaginez lorsqu'elle chantait!

Je n’ai pas peur
De dire que je t’ai trahi
Par pure paresse
Par pure mélancolie
Qu’entre toi
Et le diable
J’ai choisi le plus
Confortable
Mais tout cela
N’est pas pourquoi
Je me sens coupable
Mon cher ami

Je n’ai pas peur de dire
Que tu me fais peur
Avec ton espoir
Et ton grand sens
De l’honneur
Tu me donnes envie
De tout détruire
De t’arracher
Le beau sourire
Et même ça
N’est pas pourquoi
Je me sens coupable
C’est ça le pire

Je me sens coupable
Parce que j’ai l’habitude
C’est la seule chose
Que je peux faire
Avec une certaine
Certitude
C’est rassurant
De penser
Que je suis sûre
De ne pas me tromper
Quand il s’agit
De la question
De ma grande culpabilité

Je n’ai pas peur
De dire que j’ai triché
J’ai mis le plus pur
De mes pensées
Sur le marché
J’ai envie de laisser tomber
Toute cette idée
De « vérité »
Je garderais
Pour me guider
Plaisir et culpabilité

vendredi 1 janvier 2010

Voilà 2010!

Ça y est! À l'instant, 2010 est arrivée !

À tout le monde qui passe ici, je souhaite toute la santé possible pour traverser cette autre année. Je vous souhaite aussi de prendre du temps et d'avoir du temps pour vous et pour ceux qui vous sont chers.

Je vous souhaite juste assez de tout et pas trop de rien, beaucoup d'amour et énormément de joie.

Bref, mon voeu le plus cher est que tous, nous ayons juste ce qu'il faut pour être heureux!