dimanche 20 décembre 2009

Aller voir ailleurs si j'y suis (fin)

… Un dimanche, c’est plus fébrile qu’à l’habitude chez Guillermo. Ce jour-là, j’étais demeuré à la maison toute la journée. J’étais fatigué et j’avais l’estomac à l’envers, d’abord à cause de la quinine et aussi parce que j’avais bu l’eau d’une source, en forêt, la veille, lors d’un voyage vers la vallée de Constanza… Elvira préparait du lapin, Guillermo arrive les bras chargés de fruits… On attend de la visite!

Arrivent Jean-Antonio, Chica (cousine d’Elvira si je me souviens bien), Alberto le cousin, Guillel et Patricia sont là, Paul l’aîné aussi, bref, pas mal de monde à la maison… Guillermo sort les sacs, emplit le tout de fruits et de diverses petites choses à manger puis on s’engouffre dans les voitures. C’est le départ vers « El salto de Jimenoa ». Cet endroit magique est situé à une dizaine de kilomètres de chez Guillermo.

Après avoir quitté la route des montagnes, il y a quelques kilomètres à faire sur une petite route bordée d’arbres, parfois de pâturages et aussi de magnifiques champs d’eucalyptus. Les champs d’eucalyptus sont vraiment magnifiques avec leur couleur bleutée et « poudreuse » qui contraste avec le vert tendre des arbres. Lorsqu’on en voit un pour la première fois, c’est vraiment saisissant tellement on a l’impression d’avoir le tableau d’un grand maître sous les yeux. On arrive enfin près d’une petite maison de ciment, en plein milieu d’un boisé… Cette maison, c’est la « centrale » électrique de Jarabacoa.

Des fils y sont attachés et rejoignent une lignée de poteaux de bois qui s’engouffrent entre les arbres. Guillermo m’explique le tout et, sans plus de cérémonie, nous entrons à l’intérieur où trône une turbine hydroélectrique jaune d’environ 20 pieds de diamètre. Ça ronronne et, sous nos pieds, à travers un grillage rouillé, on peut voir s’évacuer l’eau qui ressort vers l’aval. Quel spectacle étrange qui rappelle certaines images des bandes dessinées de Hergé dans les années 30… Cette petite « centrale » est la seule source d’électricité de Jarabacoa. C’est le cas de le dire, l’approvisionnement en électricité de toute la ville ne tient qu’à un fil! C’est assez loin du gigantisme du barrage de Manic 5!

À la droite de la « centrale », nous suivons ensuite le sentier qui mène à un endroit superbe… Un petit lac encavé au milieu d’escarpements rocheux gigantesques d’où, tout au fond, coule une superbe cascade d’une centaine de pieds de haut! El salto de Jimenoa! Le sentier mène à un petit pont suspendu, fait de fils d’aciers, branlant et oscillant sous les mouvements exagérés de Jean-Antonio… Pas très rassurant mais bon, tout le monde le fait. Nous traversons le pont jusqu’aux roches plates, de l’autre côté du lac. Il y a quelques dizaines de personnes qui se baignent, qui sont assis en famille, pour la plupart Dominicains, mais il y a aussi quelques Allemands…

Tout le monde avait son maillot et, sans cérémonie, se dévêtissent et descendent à l’eau. L’eau est très froide et agitée. Sous nos pieds, des cailloux noirs, ronds et glissants. À la différence de Jean-Antonio qui nage très bien, je ne me rends pas de l’autre côté, sous la cascade, je ne me sens pas assez sûr de moi. Déjà que de prendre ainsi un bain, en eau douce, est très risqué dans ce pays à cause des dangers de contracter la fièvre Dengue… C’est ainsi que se passe l’après-midi. Puis, vient le temps de repartir. Nous ne reprenons pas le pont. Nous longeons la paroi rocheuse sur un petit trottoir aménagé à même qui ne fait que quelques pieds de large. À certains moments, nous devons être à 50 pieds de hauteur, au dessus des rochers…

À cause de l’humidité, le sol de l’escarpement est humide… À un certain moment, préoccupé par la sécurité de la caméra vidéo que j’avais emprunté à mon frère, je glisse et, déséquilibré, je me pousse vers la droite, histoire de me retenir au rocher. Malheureusement, le mouvement est trop rapide et c’est mon coude droit qui heurte violemment la paroi. Douleur intense mais bon, ça va aller. Je poursuis mon chemin, à la suite des autres. Une fois rendu à l’extrémité, nous débouchons dans une petite clairière, totalement à la gauche de la « centrale » électrique. Alberto qui me devance se tourne pour me parler et soudain, son visage devient blanc et il crie en me regardant. Ne sachant trop ce qu’il disait, je regarde derrière pour trouver la raison de cette excitation inexpliquée : rien… C’est bien moi qu’il fixe ainsi, presque paniqué…

Tentant de bien cerner où se porte son regard, je baisse les yeux et je m’aperçois que je suis maculé de sang… Ce sang provient de mon coude droit qui pisse littéralement l’hémoglobine! Bien qu’une vague douleur subsiste encore de ma pirouette maladroite survenue sur la paroi, je regarde bien et l’os de mon coude, à nu, pointe à travers les chairs déchirées de mon bras. Sans plus de cérémonie, Alberto enlève son t-shirt et m’en fait un bandage improvisé que je m’empresse de bien serrer pour limiter la perte sanguine. C’est ainsi affublé que nous repartons vers la maison, quelque peu hébétés par cet épisode impromptu.

Une fois arrivés, avec précipitation, Jean-Antonio se rue vers Elvira pour lui expliquer la situation. Bien que médecin, Elvira pousse les haut-cris en dégageant mon coude du pansement fabriqué avec le chandail d’Alberto… Je ne comprends pas trop ce qu’elle dit si ce n’est « hematoma, fractura, hemorragia »… Sans vouloir faire un mauvais jeu de mots, je dirais que, demeurant dans une famille de médecin, « j’étais bien tombé »! J’avais une fracture ouverte du coude droit. Elvira sortit une trousse, nettoya la plaie qui saignait toujours, y appliqua quelconque pommade, ré-imbriqua les os écartelés pansa et compressa le tout très fortement avec un bandage élastique. S’ensuivirent des instructions précises que Guillermo me traduisit.

Quelques heures plus tard, l’hémorragie s’était arrêtée et la douleur soulagée par de nombreuses rasades de rhum Brugal. Mon bras, bleu et noir des phalanges jusqu’au cou demanderait quelques précautions… Elvira m’avait bien dit d’aller voir un médecin dès mon retour, ce que je n’ai jamais fait. La seule séquelle que je conserve de cet incident est que mon bras engourdit lorsque plié trop longtemps… Je prends ça comme un autre souvenir de ce voyage magnifique! Je prenais l’avion du retour le lendemain…

***

Quelques jours auparavant, le jeudi, Guillermo avait organisé une fête en mon honneur, avant que je quitte cet endroit de rêve toujours habité par les souvenirs que j’en conserve. Toute la famille serait là, ainsi que les membres de la parenté dont Donia Maria la mère de Elvira, ainsi que Leo Suarez et son groupe de musique. L’adjoint de Elvira à la clinique médicale, un allemand que j’ai toujours soupçonné être un réfugié politique s’occuperait du repas et la fête serait totale. C’est lui qui préparerait le « mondongo »… Le mondongo est le repas de fête par excellence me disait Guillermo…

Les gens arrivaient par groupes, presque sans cesse… Je ne connaissais pas tout le monde, mais tout le monde savait que j’étais « l’ami Québécois de Guillermo »… Arriva Donia Maria, la maman de Elvira. Mon clavier ne me permet pas d’écrire convenablement Donia car en fait, c’est Dona avec un petit symbole au dessus du n… Ce mot est le féminin de Don, un titre qu’on donne par respect… Donia Maria est imposante, calme, souriante… Elle se dirige aussitôt vers moi, me sourit et pose sa main sur ma tête en signe d’accueil. Je lui sourit, respectueusement lui embrasse la joue. Tout le monde respecte Donia Maria. C’est l’aïeule qui, majestueusement, va prendre « sa » place, tout au bout de la table, près de la porte du balcon arrière…

C’est ainsi que la maison se « peuple » et que la fiesta s’installe… C’est bruyant, fébrile, joyeux… Leo Suarez arrive aussi avec sa femme Africa et leur petit garçon. Les autres membres du groupe musical arrivent aussi et c’est dehors, en bas, près de ma chambre qu’on installe les instruments et que la partie la plus festive de la soirée se déroulera, près des bananiers… On installe des chaises, on arrime le tout… Leo et son groupe, enfin parés, commencent à jouer… c’est magique, simplement magique, je ne trouve pas d’autres mots!

Puis, vers les huit heures, ça tape sur une casserole, en haut. C’est l’ami allemand de Elvira (dont j’ai oublié le nom) qui annonce que la nourriture est prête. Trop de monde pour que le repas se déroule à table; chacun prend une assiette et se sert… Il y a du monde partout. Sur la table, les plats sont nombreux… Yucca, mondongo, petits crabes, lapin, légumes divers, salade, c’est gargantuesque.

Guillermo, avec cérémonie, me sert une généreuse portion de mondongo. Ça sent bon la tomate et le cumin… Avec joie, je me prends une généreuse cuillérée de ce met réservé aux grandes occasions… Le goût est délicieux… cependant…

Tentant de mastiquer, mon palais et l’arrière de ma langue refusent obstinément de faire le travail… Je ne peux absolument pas avaler ça!!! Guillermo, tout fier, me regarde mastiquer avec le sourire… Tout le monde semble se régaler mais, dans mon cas, tout ce qui se passe dans ma tête c’est « comment je vais faire pour avaler ça »? En fait, le mondongo est un mijoté d’estomac de vache! Oui, oui, des tripes de vaches, savamment suries (sic), mijotées dans une sauce tomatée et épicée. La texture des tripes animales est caoutchouteuse, avec un côté un peu rugueux… En fait, pour ma bouche de nord américain, c’est absolument infecte! Je le répète, c’est infecte!

D’ailleurs, sur des images vidéo que j’ai encore ici, on me voit, à la caméra, filmé par Jean-Antonio, qui peine à réprouver un haut-le-cœur provenant du plus profond de mon être… Je ne veux pas être impoli… Profitant d’une petite période d’inattention, je me faufile par derrière et, subrepticement, va verser le contenu de mon assiette, à peine entamée, au chien! Lui, tellement maigre, dévore le tout de quelques goulues bouchées… Rentrant dans la cuisine, Guillermo aperçoit mon assiette vide et m’offre généreusement une seconde portion!!! Non merci, je n’ai plus faim lui dis-je!

Le lendemain, je lui avouerai mon incapacité à avaler ce type de plat. Une fois mon histoire de la veille terminée, Guillermo s’esclaffa d’un rire bien senti, ponctué de larmes tellement il riait… D’un ton rigolo, il me baragouine en espagnol une phrase qui se traduit à peu près comme suit : « C’est tout de même mieux de manger du mondongo que d’être obligé de manger Don Mongo »! (traduction libre)

Malgré ce petit épisode gastronomique, la soirée de fiesta a été impeccable et d’une joie totale. J’ai eu la chance de jouer de la guitare avec Leo et son groupe, j’ai dégusté avec joie les blagues de Guillermo; j’ai eu la chance d’observer Elvira, contente à souhait de cette soirée improvisée et de sentir la présence réconfortante des enfants dont les yeux ne pouvaient masquer la joie profonde. Tout ça se passait en mon honneur, juste pour moi… Quelle soirée magnifique!

***

C’est ainsi que je terminerai cette petite histoire qui n’est en fait, qu’un bien pâle résumé de ce voyage magique que je n’oublierai jamais. En fait, ce n’est pas un voyage dans un autre pays, au sud… C’est un voyage que j’ai fait dans une famille magnifique sincère et aimante; c’est un voyage que j’ai fait en plein cœur de la fraternité, en plein cœur de l’humain dans ce qu’il a de plus beau, de plus simple et de plus noble; c’est un voyage que j’ai fait au centre de moi-même, au cœur de ce que je suis, fondamentalement.

Depuis ces moments, je n’ai jamais cessé de revivre ce voyage. De la séparation que je vivais, j’avais trouvé le moyen de dépasser mon « connu », j’avais trouvé le moyen de transcender ce qui aurait pu être pénible et d’en faire une expérience formidable.

Bientôt, aussitôt que possible, j’envisage retourner à Jarabacoa revoir ma famille. Revoir Guillel et Patricia, mes sœurs, Paul, mon frère et mes amis sincères Elvira et Guillermo.

Don Guillermo y Donia Elvira, mi corazon es con vosotros… Hasta luego!

13 commentaires:

Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit…

Comme je veux ABSOLUMENT savourer chacun des mots qui illuminent ton texte, je reviendrai le lire après la folie furieuse du temps des fêtes.
À l'an prochain, Gérard, et au risque de me répéter, je te souhaite de très Joyeuses fêtes à toi et à tous ceux et celles qui te sont chers!

Barbe blanche a dit…

Salut Gérard, as tu déjà pensé publier?
On commence à te lire par curiosité et ensuite, il nous faut un autre chapitre, puis un autre, ton écriture est comme une drogue, douce il faut dire mais nécessaire.
Quel fin de voyage, qui ne finira
jamais dans tes souvenirs.
Joyeux Noël à toi et à toutes les personnes que tu aimes.

Lise a dit…

Ouf! J'ai lu cette finale avec avidité, comme s'il s'agissait d'un livre de suspense, et je n'imaginais rien de pire que marcher sur sur un pont d'acier branlant, au dessus d'une cascade; il faut dire que j'ai peur de l'eau et des hauteurs (étant sujette au vertige); mais comme dit affectueusement ma cousine préférée "Toi, t'as peur de toute!"

Jusqu'au moment où je suis arrivée à la fracture ouverte du bras. Misère! Comment peut-on se faire un tel mal et ne pas le réaliser? Je suppose que l'adrénaline est venue au secours, car tu étais sans doute et sans le savoir, en état de choc.

Heureusement que le délicieux mondongo est venu à la rescousse pour te consoler. Bon, je plaisante mais au moins le pauvre chien était content!

De aqui a manana (pas trouvé l'accent sur le n espagnol)amigo!!!

Lise a dit…

J'ai écrit deux fois le mot pour dans le premier paragraphe. J'ai beau faire attention je fais toujours des fautes, désolée Gérard...

Lise encore a dit…

Le mot sur, voulais-je dire. Ça promet! Et pourtant je suis sobre!

Henri a dit…

Une fracture ouverte ? Sans aller à l'hôpital ? Vous êtes vraiment un "tough" Gérard.

Zoreilles a dit…

Et la magie s'est continuée jusqu'à la fin de ton récit. J'aurais voulu qu'elle ne finisse jamais, ta belle histoire. En cette période des fêtes, alors qu'on recherche l'humain, le sens, le goût du monde, du beau et du vrai, je ne sais pas comment dire mais c'était un fichu de beau conte de Noël.

Pour moi, le moment fort n'a pas été nécessairement cette fracture, la centrale, les paysages, le pont pas très rassurant, la baignade, la musique, la fête, le mets difficile à avaler, etc. mais plutôt ce regard plein d'humanité que tu poses aujourd'hui en conclusion de ce que t'avais trouvé là. De ce que t'as vécu avec eux, ce voyage au coeur de la fraternité, de toi-même.

J'ai juste le goût de te dire merci. Juste ça. Merci de nous l'avoir raconté.

Dominique- L a dit…

Au travers de ton texte si bien écrit, j’ai l’impression de voir les paysages ensoleillés, tes amis évoluer dans la bonne humeur… C’est une bien belle aventure que tu as vécue Gérard. J’espère de tout cœur que tu reverras bientôt tes amis Dominicains.
J’ai souri en lisant l’anecdote sur le mondongo. J’avoue que c’est un plat assez spécial. As-tu déjà goûté aux tripes à la mode de Caen ? C’est de la panse de bœuf, préparée avec un émincé de poireaux, de cidre, de vin blanc et de calvados. Bien accommodé ce plat n'est pas si mauvais que cela. Personnellement je n’en ai jamais mitonné, toutefois je ne crois pas que tu aimerais. ;-)
Merci Gérard pour cette tranche de vie si bien contée. Ce fut un plaisir de te lire.
À bientôt. Heureux temps des fêtes.
Bises. Do

Claire a dit…

Oui, c'est un voyage magique, tu as beaucoup de chance...Et quelle belle famille que celle de tes amis!
Des rencontres, des échanges...toutes ces émotions que tu as vécues et que tu nous envoies par pleines bouffées. Merci d'avoir partagé avec nous ces moments tellement intimes de toi.

C'est sûrement çà, l'esprit de Noël...

Guy Vandal a dit…

J'ai lu les 4 textes et je me suis délecté.

Vous écrivez très bien Monsieur Day!

Gérard Day a dit…

Rosie: Mes petits chapitres restent là... On s'en reparle!

Barbe blanche: Mais voyons, C'EST publié! ICI! Tu les as lu mes textes! Et en plus, ça me fait très plaisir si tu trouves que ma drogue est bonne! "J'aime pas fourguer de la mauvaise cam" comme ils disent dans les films français!

Lise: Quand on vit des moments pareils, pas le temps de s'apitoyer sur soi-même... Il faut vivre intensément le moment présent. C'est pas quelques petites gouttes de sang qui viennent modifier le cours des choses (en tous cas, pas dans ce cas là).

Henri: Pas besoin d'aller à l'hosto, j'habitais chez Elvira qui est médecin... En République, pas de système de santé comme ici. Finalement, tout s'est bien passé et je n'ai même pas de cicatrice. Pourquoi donc aller engorger le système public d'ici avec une telle peccadille... Aussi bien laisser la place aux autres!

Zoreilles: Est-ce moi qui l'ai eu ce regard plein d'humanité, comme tu dis, où si ce n'est pas Guillermo, Elvira, les enfants et la famille qui l'ont portés sur moi?

C'était vraiment un conte de Noël en juin cette histoire-là... Et je sais de quoi je parle...

Des fois, je pense que Elvira a guérit mon coude avec de la "poudre magique"... D'autres fois, je pense que le mondongo, c'est juste une farce des lutins du Père Noël!

Do: Bon temps à toi aussi...

Pour les tripes, que ce soit à la mode de Caen ou à la sauce tomate, je ne crois vraiment pas que ce soit le pied pour moi...

Je dis et demeure persuadé qu'un estomac est fait pour digérer la bouffe et non pour être bouffé...

Claire: La vie est intime en soi pour peu qu'on ose la vivre...

Content que ça t'ait plu. Je n'osais espérer pareil accueil à mes "balivernes"... Mais bon, j'accepte avec joie!

Tous: Hey! Joyeux Noël les amis! :-)

Lise a dit…

Gérard,

pas besoin de lire entre les lignes pour se rendre compte de l'intensité de ces moments vécus il y a des années, car les événements semblent toujours aussi vivaces, et pleins de nostalgie!

J'aime beaucoup toute ta réponse à Claire (indiscrète, je lis toutes les réponses), et tes écrits ne sont pas des balivernes.

Joyeux Nowell Gérard, et à tous ceux que tu aimes!

En passant, désolée pour ma petite phrase en pseudo-espagnol, je voulais faire ma fraîche en exhibant mes résidus. Ça n'arrivera plus. C'est une langue absolument magnifique!

Gérard Day a dit…

Bon Nowell à toi aussi Lise!