dimanche 15 novembre 2009

Et si c'était vraiment la catastrophe?

Devant tous les cafouillages et toute la désorganisation des services de santé quant à la vaccination contre la grippe A(H1N1), nous pouvons nous poser certaines questions...

Est-ce que la société actuelle est en mesure de prendre le contrôle de la situation devant une catastrophe réelle? Ma réponse est: non.

Actuellement, les autorités tentent de "s'organiser" face à une situation "possible" et ça ne fonctionne pas du tout. Qu'arriverait-il si nous étions face à un tremblement de terre, une grave inondation ou je ne sais trop quelle catastrophe du genre?

Eh bien, nous serions dans la merde jusqu'au cou!

Devant la situation actuelle, nous devrions nous demander POURQUOI notre société est incapable de mieux s'organiser. Nous avons pourtant des moyens, des structures en place qui DEVRAIENT nous permettre de nous organiser et d'être efficients. Encore une fois, nous nous contenterons probablement de "constater" les lacunes.

6 commentaires:

micheline a dit…

merci pour ta visite
en retour un petit parcours chez toi:
connivences certaines.
Mieux s'organiser notre société??
mais sur quels principes??
gagner du fric ?, ou vivre mieux ensemble?contre les adversités naturelles ou celles que notre bêtise crée

Zoreilles a dit…

Simplement en ce qui a trait aux communications, au Québec en tout cas, on a fait des erreurs majeures dès le début et on n'arrête pas d'en faire depuis.

Pour l'aspect « opérationnel », c'est-à-dire soigner les gens atteints et/ou amener le plus grand nombre à se faire vacciner, malgré le cafouillage causé par des communications déficientes, j'ai tout de même la conviction qu'on y arrive avec le personnel soignant dévoué, pour peu que les médias comprennent qu'ils ont un rôle à jouer, qui est d'informer la population, ce qui est loin d'être gagné.

Malheureusement, des politiciens essaient de se faire du capital politique dans cette crise (c'est raté, ils ne s'en sortent même pas élégamment) et les médias mêlent tout, en ne documentant que les cas d'exception pour les présenter sous l'angle du sensationnalisme. Ça crée de plus grandes cotes d'écoute mais aussi des psychoses collectives qui n'arrangent rien du tout. Tout ça donne une impression de catastrophe appréhendée mais sur le terrain, ça se vit mieux que ce qu'on nous laisse croire.

Si on faisait face à une vraie catastrophe? On pourrait rester surpris... Les gens arrêteraient peut-être de se fier à 100 % sur les fonctionnaires des différents gouvernements, les experts qui leur disent quoi faire et comment penser, les médias auraient de quoi s'occuper vraiment, ils couvriraient des événements réels, ça les empêcherait d'inventer des affaires pour faire peur au monde. On verrait sans doute surgir un peu d'humanité en chacun de nous...

On jase là...

Claire a dit…

Il me semble quand même que l'organisation des vaccinations semblent marcher chez vous, mieux que chez nous: ici, c'est le calme plat. Ou une peur viscérale d'effets secondaires...On en parle peu entre nous. Ou on en rigole, un peu gênés...Les médias nous informent des cas graves de réactions, et nous foutent encore plus la trouille...

Les grandes catastrophes? Je n'ose y penser...

Mais j'ai le souvenir de grosses tempêtes de neige (vous y étiez en mars '71?)) où les gens se révèlent tellement sympas, prêts à tout pour aider...

Je fais confiance au monde!!!

Mais je suis peut-être un peu gnan-gnan ce soir...

Gérard Day a dit…

J'étais là en mars 71 et je m'en souviens très bien. Nous étions une trentaine de personnes bloquées dans un rang (toutes de la parenté). 3 jours... C'est "viré en party".

Ici, de la vaccination et de la H1N1, je pense qu'on en parle trop à votre différence. Ce n'est pas mieux parce que c'est le "besoin" de sensationnalisme qui prend le dessus et là... on se retrouve beaucoup trop "désinformés".

Finalement, peut-être que la population est suffisamment capable de s'organiser sans les gouvernants et que les gouvernants ne viennent qu'envenimer la situation? Une question comme ça...

On veut tellement tout prévenir qu'on ne prévient plus.

Dominique- L a dit…

Bonsoir Gérard,

D'accord sur toute la ligne avec ta façon de penser.

Persiste et signe.

Do

PS. J'avais fait publier il y a deux ans, un article dans la Presse concernant le secteur de la santé. Coup d'épée dans l'eau. Je m'en doutais, mais au moins je peux l'ouvrir.

Dommage que j'ai un rendez-vous, remarque, je pense avoir dit l'essentiel. Ni fait ni à faire.

Bonne soirée et à bientôt !

Anonyme a dit…

Je n'en suis pas certain.

La population n'est pas si bête. Peut-être a-t-elle su percevoir qu'il n'y avait pas matière à paniquer mais que dans un autre contexte, la réaction aurait pu être différente.

Cela a pu être constaté à pusieurs endroits, en duverses circonstances. Souvenez-vous du verglas. Les gens sont restés calmes, tout le monde s'en est sorti.

Accent Grave